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 Retrouvailles [PV Sylvia]

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Sora Evans
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MessageSujet: Retrouvailles [PV Sylvia]   Retrouvailles [PV Sylvia] EmptyLun 11 Mar 2013, 00:12

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Retrouvailles
Sylvia Thunderwing et Sora Evans

Douce matinée en perspective, pensa Sora au réveil... Voilà trois jours qu'il avait emménager dans sa nouvelle villa, immense demeure spacieuse et surtout, en compagnie de son producteur (et manager par la même occasion) actuel. Lorsqu'il était arrivé dans cette ville, il y a des années de cela, il n'avait pas spécialement de "producteur". Ses parents s'occupaient de lui comme un enfant et bon nombre de personnes sans audaces amenèrent Sora à sombrer dans son délire d'enfant pourri gâté et de chanteur pour petite fille d'école primaire. Brad, roux aux yeux doré, américain au "mauvais caractère" mais au charme britannique. Ce méchant garçon, comme il aime se décrire, n'était pas le même avec Sora, ayant été pris d'affection lorsque ce dernier était sortie de l'hôpital où il avait vécu un moment. Décomposé, ayant sombré dans une dépression sans nom, ne voyant le monde que sombrement, comme son avenir, le chanteur s'était retrouvé, pour x raisons, dans un pub à Londres. Brad s'y trouvait justement, aussi dépité que lui, n'ayant pas trouvé la "star montante" qu'on lui avait promis. Tous les deux au comptoir, à faire sans s'en rendre compte, un concours du mec buvant le plus de bière. Sans grande surprise, ce fut Brad qui aida Sora à sortir du bar et l'emmener dans une ruelle pour évacuer ses tripes. Le producteur reconnu, seulement à se moment, qu'il s'agissait de l'idole japonais disparue. L'un ne savait plus comment sortir de sa détresse sociale suite à une cure "miracle" et l'autre allait se faire virer de son entreprise et vivre dans la rue s'il ne payait pas ses loyers en retard. Tous les deux, sans un mot, se serrèrent la main, comme pour sceller le contrat. Depuis, presque inséparables, ils sont devenus amis, ils se considèrent même comme étant le meilleur ami de l'autre, n'ayant toutefois pas pu le dire, par cause de fierté masculine.

Mais revenons à son emménagement! Sora se leva du bon pied, malgré qu'il avait dormi dans un lit clique-claque avec son meilleur ami. Ce dernier fit exprès de pousser "violemment" son compères hors du lit avec un coup de pied assassin. Sora s'en alla dans la cuisine, sachant déjà comment accomplir sa vengeance. Arrivé dans sa cuisine, il se rendit compte que le frigo tout neuf, était complètement vide... Il soupira bruyamment, car à part de l'eau et le reste de la pizza de la veille, il n'avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. C'est ainsi que Brad arriva, la main dans ses cheveux roux et le torse nu, s'asseyant sur une des chaises, face au plan de travail de la cuisine à l'américaine. Le jeune home aux cheveux rouges demanda à son ami d'aller se couvrir et s'il pouvait se bouger pour aller chercher quelque chose à manger. Brad fit un sourire sadique et déclara avec une voix faussement déçu, qu'il rappelait à Sora qu'il ne mangeait pas le matin et qu'il prenait seulement un grand café noir, pas comme lui. Cela dit, Sora fit la mou et déclara qu'il allait encore une fois faire les courses, car il ne voulait pas mourir de faim. Au fond de lui, il n'avait pas espérer que son ami puisse sortir dans Pacydna, pour deux raisons. Premièrement, Sora désirait retrouver son ancienne ville fétiche, il n'avait pas eu spécialement le temps de se balader dans ces rues, revenir dans certains commerces. Deuxièmement, Brad n'avait pas l'air d'encore apprécié cette ville, en fait, il avait peur des personnes en situation d'handicap, pour une raison qu'il n'ignorait pas, Sora ne voulait donc pas insister. Il s'habilla et se lava en vitesse. Il enfila un tee-shirt gris et un jeans, rien de bien hors norme en fait.

Sora se baladait dans les rues, un petit sac en plastique contenant le strict minimum pour survivre pour deux garçons (pizzas, pizza et bières!). Par la même occasion, il avait été acheté deux grands cafés, dans deux gobelets en carton. Certains commerces qu'il avait apprécié autrefois étaient encore présent, d'autres avaient fermés. Mais dés lors qu'il vit le parc, des souvenirs remontèrent dans la tête de Sora. Même si cela lui faisait faire un détour, il décida d'emprunter ses allées, revoir la verdure bien entretenu et ses petits jeux pour enfant où Sora avait déjà fait de la balançoire. Il secoua la tête pour effacer cette pensée, comme s'il trouvait ça honteux ce qu'il avait pu faire avant. Il avança donc sereinement, comme s'il était persuadé qu'il ne croiserait personne qu'il puisse connaître. C'était sans compter la surprise que le destin allait lui tendre. Il laissa son regard vagabonder, quand il regarda une jeune fille au hasard, en fauteuil roulant. Elle lui rappelait quelqu'un qu'il avait connu auparavant, dans cette même ville. D'ailleurs, à y regarder de plus près, elle semblait vraiment lui ressembler. Pendant deux bonnes minutes, Sora toisa la demoiselle, sans oser avancer vers elle. Puis, l'évidence le frappa de plein fouet, c'était bien Sylvia, la jeune fille qu'il avait déjà rencontré auparavant. Se souviendrait-elle de lui, jeune homme qu'il l'avait sans aucun doute déçu il y a des années. Il passa une main dans son cou et sentit de la sueur sur sa main. Il avait peur qu'elle le juge, qu'elle ne le considère pas comme quelqu'un de très "bien" dans sa tête. D'un côté, il pensa qu'il avait déjà dû lui donner cette impression. Ses mains tremblaient et son oeil non caché chercha comme une solution en haut d'une cime d'arbre. Pour Sora, il était presque inconcevable d'aller la voir, de lui reparler du bon vieux temps comme si de rien n'était. Se qu'il redoutait le plus, c'était de devoir expliquer son changement de comportement assez radical. Il prit une grande inspiration et ce lança, s'avançant sans ralentir, sinon il rebrousserait chemin. Ce ne fut que lorsqu'il fut à sa hauteur, qu'il se mordit presque ses doigts. Avant de décamper, il sentit un regard se poser sur lui. Il frissonna de tous son corps, se retourna avec un sourire gêné et avec une grande simplicité, il balança la première chose à laquelle il pensa...

« Euh... Hum... Tu... Tu veux un grand café? »

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Sylvia Thunderwing
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MessageSujet: Re: Retrouvailles [PV Sylvia]   Retrouvailles [PV Sylvia] EmptyLun 11 Mar 2013, 12:24

Il y a des matinées comme ça, gâchées par l'absence d'une personne. Dans le cas de Sylvia, ce n'était pas tellement un ami qui manquait ou un vendeur dans l'épicerie favorite, ici c'était l'absence de son professeur d’histoire de la sociologie. Oh bien sur, ce n'est pas sa matière favorite mais il n'empêche qu'elle adore toujours autant s'instruire et comprendre tout sur un sujet. Or ce matin là elle n'avait pas cours, ou plutôt l'adulte a oublié de dire au secrétariat qu'il ne pourrait pas venir et donc l'information n'a pas pu être délivrée à temps. Elle s'était donc levée très tôt pour rien ! Elle voulait alors directement aller dans la bibliothèque universitaire afin de travailler sur l'hypothétique thème du cours qui était sensé être donné. Mais c'est en sortant du bâtiment qu'elle changea d'avis, un rayon de soleil l'avait éblouie, lui rappelant que malgré un début difficile, cette journée était très belle. Après moult réflexions, elle décida finalement d'aller se balader seule en ville histoire de voir les nouveaux magasins qui se sont installés. Oui, même Sylvia pouvait se laisser convaincre de flâner en ville, au lieu de travailler sur ses cours si importants pou elle, par le soleil. Elle n'avait pas beaucoup changé dans le fond mais elle s'est plus améliorée sur certains points. Le principal changement réside dans son entourage, elle était un peu moins cassante alors elle s’est fait un « réseau social » comme elle dit si bien. Elle ne dira jamais que se sont des amis mais plutôt des personnes avec qui il est agréable de trainer, toujours est-il qu'elle est souvent avec eux. Le deuxième changement notable est qu'elle est beaucoup moins stricte avec elle-même, elle s'accorde des temps de pauses ou des demi-journée de "repos", qu'elle passe parfois avec ses amis, d'autres seule comme aujourd'hui, parcourant les allées plus ou moins colorées ou animées.

Elle déambulait dans les nombreuses nouvelles rues de Pacydna, repérant les nouveaux magasins de ceux qu'elle avait déjà remarqués. Elle entra dans une petite boutique d'accessoires en tous genre aussi bien pour les personnes que pour les fauteuils ou autres appareils indispensables pour certaines personnes handicapées. Elle en ressorti une vingtaine de minutes plus tard avec un petit pendentif de hiboux, elle adorait cet animal sans réellement savoir pourquoi. Elle continua son inspection jusqu'à se retrouver devant les grandes grilles blanches du parc. Elle jeta machinalement un œil à l'intérieur avant de s'y arrêter complètement. Se devait être un jour tout aussi ensoleillé, oui, il faisait beau, on entendait le chant des oiseaux et le battement d'ailes des nombreux insectes présents dans cette magnifique étendue de verdure toujours aussi correctement entretenu. Ce n'était pas la première fois qu'elle repassait par ce parc et qu'elle s'y arrêtait quelques minutes pour repenser a ce moment là, d'il y a 5 ans...

Elle entra finalement dans le parc et de dirigea vers l'endroit où l'événement avait eu lieu, aujourd'hui il y a un coin détente avec un banc, avant il n'y avait que de l'herbe et ce magnifique arbre. Elle se souvenu qu'elle était l'une des premières à arriver avec une certaine excitation qu’on lui connaissait peu à l’époque. Elle se souvenait aussi que pas mal de monde s'étaient réunis autour de cette invitation de Sora Evans, un chanteur que la jeune fille adorait écouter dans ses nombreux instants de réflexions. Sylvia se souvenait qu'elle avait été déconcertée par l'attitude de l'homme, il était très enfantin malgré le fait qu’il était plus vieux qu’elle mais que au final, elle avait passé un moment formidable et observer pas mal de personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. Maintenant qu'elle y réfléchissait, elle ne se souviens même plus comment cette réunion plutôt originale avait finie, c'était pourtant rare pour Sylvia d'oublier une chose pareil tout en se souvenant très bien de l'événement en lui-même. C’était comme si cet évènement s’était finis comme un rêve, il avait juste disparu en se réveillant, ne laissant plus aucune trace notable, sauf des souvenirs dont on ne sait s’ils sont réels ou non. D’ailleurs, elle n’entendu plus jamais réellement parlé des personnes qui étaient présentent à cette époque, comme si tout le monde avait disparu du jour au lendemain !

Elle était encore perdue dans ses pensées lorsqu'elle entendu des pas s'approcher d'elle. Cela pouvait être un simple habitant qui passait à coté d'elle pour atteindre son lieu de travail par exemple, mais elle avait plus l'intuition que c'était bel et bien vers elle qu'on se dirigeait. Elle tourna la tête vers la personne lorsqu'elle arriva à sa hauteur puis resta bloquée pendant quelques instants. Il semblait plus grand et plus impressionnant que dans ses souvenirs, elle pensait que ses cheveux étaient moins rouge et ses traits plus enfantins... Mais elle le reconnu tout de suite, c'était Sora Evans, le grand enfant qu’elle avait justement connu lors du pique nique décrit au dessus. Elle le regardait les yeux grands ouverts, elle ne s’attendait pas à le revoir après 5 ans, encore moins qu’il vienne lui parler, il faut dire qu’à l’époque, elle ne l’avait pas spécialement traité gentiment, comme souvent. Elle ne savait pas quoi dire, mais au final, c’est le jeune homme qui commença maladroitement la conversation

« Euh... Hum... Tu... Tu veux un grand café? »

Sylvia laissa s'échapper un micro sourire exprimant a la fois un étonnement et un rire, mais ce sourire était loin d’être moqueur. Elle était agréablement étonnée, sa voix était bien plus grave, plus envoutante, qu’autrefois, bien plus posée… En fait, elle ressemblait plus à celle d’un homme de son âge. Lorsqu’elle arriva à se concentrer sur le contenu de ses paroles, elle nota qu’il ne savait pas beaucoup plus quoi dire qu’elle dans cette situation, mais que en même temps, il n’était pas partis dans un délire fou comme il l’aurait fait quelques années auparavant. Elle ne savait pas se qu’il s’était passé pendant toutes ces années, mais une chose était certaine, il avait murit, se qui déstabilisait quelque peu Sylvia, qui avait encore plus l’impression de parler à un étranger. Se rendant conte qu’elle avait laissé un blanc monstrueux en restant dans ses pensées, elle chercha rapidement quoi répondre.

« hum... Eh bien, pourquoi pas ? »

Elle voulait refuser de base, mais n'ayant pas eu son café le matin, elle décida d'accepter même si elle avait deviné que ce café ne lui était pas destiné de base.... Enfin elle croit. Elle prit alors le gobelet en plastique qu'il lui tendait, mais n'osa pas le boire tout de suite, préférant détaillé l'homme qui se présentait devant elle. Apres plusieurs minutes a le regarder, elle se mit a sourire avant de déclarer

« Ce n'est pas vraiment le genre de début de conversation pour ce que l'on pourrait appeler des retrouvailles ! »

Elle fit tourner son gobelet comme pour chercher quoi dire. Sylvia jouait la timide, non pas en le faisant exprès mais de par ce grand changement, Sora l'impressionnait, et pourtant il en fallait beaucoup ! 5 ans étaient passés pour elle aussi, et il faut croire que elle aussi a quelque peu changé depuis, au final, même si elle n’en avait pas réellement l’impression jusque là…
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MessageSujet: Re: Retrouvailles [PV Sylvia]   Retrouvailles [PV Sylvia] EmptyMer 20 Mar 2013, 02:01


Retrouvailles
Sylvia Thunderwing et Sora Evans

Le temps lui parut une éternité pendant que Sylvia ne répondit pas, l'observant longuement comme pour le scanner. Sora déglutit avec mal sa salive, impressionné de retrouver une si vieille connaissance dans cette ville. Pourtant, il n'avait pas un mauvais souvenir d'elle, même si, à l'époque, elle était froide, cassante et parfois blessante avec les gens qui l'entourait. Cependant, qui était-il pour juger de la personnalité d'autrui? N'était-il pas aussi une de ses personnes que nous plaçons à tord dans "les différents des autres"? Il l'avait mal comprit, il y a 5 ans de cela, il avait vu Sylvia comme une fille tout à fait banale, alors qu'au fond d'elle même, elle n'était encore qu'une gamine paumée trop vite dans un monde d'adulte, qui ce voulait silencieuse pour faire croire qu'elle était assez mature pour assumer la douleur qu'elle ressentait. En fait, Sora ne l'avait comprit qu'après son séjour dans cet hôpital psychiatrique, car il était tombé encore plus bas qu'elle -quoique, il ignorait son histoire, peut-être qu'elle avait vécu bien pire que cela, en fait-. Ce qu'il se souvint d'elle, c'est qu'elle était l'unique personne l'ayant regarder autrement que comme un "pauvre grand garçon rigolo". Sora afficha d'ailleurs un sourire amusé en repensant à la tête qu'elle avait pu lui décrire lorsqu'elle le voyait faire le zouav' dans le parc, 5 ans plus tôt. Oui, c'était la seule le voyant comme un pauvre type attardé et mal dans ses baskets. Si seulement plus de personne avait réagit comme elle, il ne serait pas aussi blessé par son passé. Il frotta l'extrémité de son pouce contre la pulpe de son index, comme si le souvenir de "tant de bonheur" le dégoûtait. Ce qui le dérangeait, c'est qu'elle était peut-être l'unique "survivante" de son lointain passé, celui d'une époque où Sora n'était qu'un idiot mal fini, enseveli dans une bêtise et décrivant une comédie humaine écoeurante. Elle, petit brin de femme, se souvenait des pitreries qu'il avait réalisé, pensant bien faire alors qu'au fond de lui, il ignorait passé pour le monde entier comme un sale type prônant que "si vous ne vous soignez pas, vous arriverez dans la vie!". Enfin...

Oui, enfin. Enfin il avait pu apercevoir une lueur de changement dans la manière d'être de Sylvia. Elle venait de sourire amusée, il faut le voir pour le croire. Pourtant, dans le passé, pour lui décrocher un sourire, il fallait tenter toutes les manipulations possibles et inimaginables. Là, une simple petite phrase toute bête lui permettait de sourire simplement. Sora ne put retenir lui aussi un sourire, mais celui-ci, gêné et un peu enfantin dira-t-on. La voir si naturelle, si détendu, à première vue, le soulageait un peu. Elle avait l'air en plus grande forme que lorsqu'il l'avait quitté. C'est vrai que sa phrase d'accroche était des plus minables, mais venir la voir, lui faire une tape dans le dos comme si de rien n'était n'aurait pas collé à la personne que représentait la jeune fille dans son fauteuil. Le silence était doux, pas comme ces silences où on appréhende la réponse de l'autre, où on angoisse. Ce silence était reposant, comme pour apprendre à se reconnaître, a s'apprivoiser à nouveau. Plus le temps passait, même si ce n'était que des secondes, plus Sora s'applaudissait d'avoir affronter ses vieux démons et avoir "oser" reprendre contact avec Sylvia. Puis, avant même qu'il est put totalement se délecter de se silence, Sylvia lui fit montrer qu'elle n'avait pas perdu sa voix, à la fois tranquille et impulsive. Sora se cantonnait beaucoup au voix, celle de Sylvia ne sortait guère du lot, seulement, elle avait des attitudes dans la voix, elle pouvait cacher ses émotions ou au contraire, les décrire sans utiliser les mots appropriés, comme un psychologue quoi... Il avait eu le temps de décrypter cette voix sereine et posée avec Hiroo, il savait de quoi il parlait.

«hum...Eh bien, pourquoi pas ? »

Sora se réjouissait qu'elle ne l'ai pas envoyé dans les roses, comme elle aurait pu se le permettre 5 ans plus tôt, signe qu'elle avait mûrit, ou au contraire, qu'elle s'était adoucit et qu'elle était devenu plus attentive au "bonheur" des autres personnes. Surpris par l'attitude si délicate de la jeune fille, alors qu'il l'avait connu peu enclin à l'être, il mit un peu de temps à tendre le gobelet remplit du café brûlant. Sur le coup, il ne savait plus trop quoi dire, restant un peu dans un état second. Imaginez-vous réveillé tôt, sans un taux de glycémie important dans le sang, cherchant la chaleur d'un bon petit café et-... Mais oui! En parlant de sucré, il avait encore rien mangé! Heureusement, à part du café et des pizzas, il s'était octroyé le droit de prendre une petite pâtisserie, genre un truc qui ne ressemblait pas à grand chose, mais qui était bourré de calories et de sucres, histoire de te rendre accro et gros... Il le sortit, croqua délicatement dans cette pâte semi-épaisse et regretta son choix immédiatement. Mais bon, il devait bien tenir debout, alors il continuait de manger ce "bourrito sucré". Pendant ce laps de temps, il commença à regarder "plus attentivement" Sylvia. Là, gros choc. Il s'était même pas aperçu à qu'elle point elle était devenu féminine. Un peu plus grande que lorsqu'il l'avait rencontré, faisant sans aucun doute plus attention à son apparence, elle ne faisait plus cette petite gamine en fauteuil. Comme quoi, l'âge offrait son lot de surprise. En plus, Sora ne s'intéressait aucunement aux demoiselles, il y a de cela 5 ans, mais maintenant, c'était une autre histoire... Pour la faire courte, Sora trouvait que son aspect délicate et fragile ressortait plus, maintenant, ce qui la rendait assez attirante au regard. Elle devait recevoir bon nombre de prétendant à présent, sauf si son caractère restait encore de marbre au point que la gente masculine se trouvait déboussolé de voir une jeune fille avec du répondant. Sylvia n'était pas le genre de demoiselle à faire "oui oui" de la tête et approuver chacune de tes phases, c'était d'ailleurs ça qui faisait son charme! Au fond, physiquement, elle n'avait sans doute pas trop changé, mais la vision que le chanteur se faisait de sa "retrouvaille", lui, avait été complètement bouleversé. Peut-être était-ce la même chose pour le "camps" opposé.

« Ce n'est pas vraiment le genre de début de conversation pour ce que l'on pourrait appeler des retrouvailles ! »

Encore un sourire? Et bien, Sylvia avait vraiment changé en bien! Sora souriait bêtement, comme médusé du changement que lui procurait la jeune femme en fauteuil. Il était vraiment heureux de la revoir et encore plus de savoir qu'elle aussi, elle avait fait des progrès sur le plan social... Pourtant, nos deux opposés partaient plutôt mal pour s'entendre, mais maintenant que chacun avait mit de l'eau dans son vin, on voyait bien qu'il pourrait crée une vrai complicité. Il regarda un moment autour de lui, mais bizarrement, le parc s'était vidé, comme si ce moment leur était réservé. Il soupira et son sourire, si connu enfantin et niais (il faut se l'avouer!) d'il y a 5 ans, laissait place un sourire plus mature, plus sage. C'est vrai que ses retrouvailles étaient assez maladroites, mais leur rencontre avait été de même. Il posa alors sa main droite, libre, sur sa hanche et déclara gaiement:

« Tu penses que nous sommes assez fous pour parler du "bon" vieux temps où, il faut le reconnaître, ne partagions presque aucun point commun? Ou peut-être devrais-je te complimenter sur tes sourires qui étaient si rares à notre rencontre? Sinon, je peux toujours te demander ce que tu deviens, comment la ville se porte depuis que j'ai disparu du jour au lendemain sans même prendre la peine de vous dire "au revoir" et revenir brutalement emménager ici? Honnêtement, te connaissant, tu aurais trouvé cela trop banal... Puis même, si ce n'est pas le cas, pour moi, ça l'est! »

Sora ne savait pas trop comment décrire les sensations qu'il ressentait, de la joie mêlé à de la culpabilité peut-être. En tous cas, il ne savait plus vraiment comment engager la conversation, pourtant ce n'était pas comme s'il n'avait rien à dire, après autant d'années sans se voir, on a toujours beaucoup de chose à se raconter. Seulement, il ne voulait pas abordé certains sujets et parler du beau temps et du zozios qui chantent n'était plus son style. Il voulait vraiment lui parler, savoir comment s'était déroulé les années à Pacydna, mais il n'osait pas engendré non plus ce sujet, de peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de triste et qu'elle se froisse. Il voulait la garder souriante et attachante, comme il l'apercevait à présent, mais au fond, les discussions reviendraient automatiquement sur le tapis. Il soupira, perdit une demi-seconde son sourire et balayant à nouveau les arbres par-delà les épaules de Sylvia et avec un sourire un peu triste, il demanda simplement, tout marchant pour se rendre dans le dos de la demoiselle:

« Cela te dirait qu'on marche en parlant? J'ai envie de découvrir à nouveau le parc sous un oeil un peu plus objectif. Peut-être que je pourrais pousser ton fauteuil, sauf si tu refuses toujours ce genre de proposition! Je me rappelle que tu étais soit trop fière pour qu'on te pousse, soit que tu voulais prouver que tu pouvais te débrouiller toute seule. Seulement, je sais bien que tu es autonome -peut-être même plus que moi avec mes deux jambes valides!- et je ne voudrais pas que tu abîmes tes jolis mains. Tu ne veux pas profiter et te laisser faire, chose totalement impensable il y a quelques années de ça. Te laisser faire, c'est drôle comme cela doit te paraître difficile, non? Oh! Et puis zut, cela fait 5 ans que l'on ne s'est pas vu, je vais pas te laisser gâcher mon plaisir de te détendre un moment! »

Donc, sans son avis, il prit les poignets devant lui et commença à pousser joyeusement le fauteuil, au prix peut-être de recevoir un coup de frein de Sylvia qu'il sentirait passer dans ses genoux. Seulement, il était tellement content de pouvoir dégourdir ses gambettes et laisser le paysage leur apporter un sujet de discussion potable pour les minutes à venir. En plus, Sora voyait ça aussi comme un test, voir si Sylvia était enfin prête à montrer ses faiblesses, car si elle montrait milles fois plus de détermination qu'une personne alpha avec ses jambes valides, elle restait coincé dans ce fauteuil qu'on ne pouvait pas éradiquer de notre regard. Ceux qui disent "Je ne vois pas ton fauteuil, tu es comme moi!" sont des menteurs, tous le monde le voit, cet engin si indispensable pour bon nombre de personne. Sora, avant, avait tendance à essayer de passer outre cet objet mais sans grand succès. Mentir à soi et l'autre personne en face? Comment créer de la confiance dans ce contexte? Non, il ne voulait plus passer outre de ce fauteuil, mais simplement, ce dire que Sylvia vivra sans nul doute avec son fauteuil un bout de temps et qu'il faut faire avec, ne pas l'ignorer et faire comprendre à cette dernière qu'elle a le droit d'être fière d'elle, des efforts qu'elle fournit comparé à un imbécile comme Sora, qui avait tout pour être heureux si seulement il n'avait pas eu son syndrome qui lui collait comme une maladie à ses yeux. Vagabondant dans les allées bien entretenues du parc, installant maintenant ses coudes sur "le guidon" pour pouvoir parler plus facilement à Sylvia, Sora n'osait cependant toujours pas ouvrir la bouche pour créer une discussion structurée. Ce n'est qu'après moult tentatives infructueuses pour chercher un sujet intéressant qu'il se lança sur la pente glissante:

« Au fait, qu'est-ce que tu deviens depuis tous ce temps? Tu dois pouvoir me raconter pleins de choses qui ce sont passés pendant mon absence. Hum... D'ailleurs, j'ai entre-aperçu des locaux bizarres et mecs qui inspiraient pas confiance, mais surtout qui paraissaient atteints d'aucun handicap... Je trouve cette histoire louche. »
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Sylvia Thunderwing
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MessageSujet: Re: Retrouvailles [PV Sylvia]   Retrouvailles [PV Sylvia] EmptyVen 22 Mar 2013, 19:41

Enfin Sylvia commença à boire le café que Sora lui avait offert, doucement de peur de se brûler. Elle fut surprise par la noirceur du café, c’en était un grand pur, elle s’attendait à quelque chose de bien plus sucré de la part du jeune homme. Elle leva alors les yeux vers lui et fut tout de suite rassurée, au vu des sucreries qu’il est en train de mangé, ce café n’était absolument pas pour lui de base, après tout il est possible de changer, mais il ne faut tout de même pas exagérer ! Elle le regardait sourire niaisement, étrangement celui-ci lui tapait beaucoup moins sur le système qu’à l’époque, aurait-elle changé tant que ça ? Possible, ou alors c’est à cause de son apparence plus adulte ? Ou est-elle devenue plus douce ? Elle ne comprenait pas, et comme d’habitude, quand elle ne comprend pas quelque chose, cela l’agace, moins maintenant, mais tout de même. Pour se calmer et éviter de plomber l’ambiance, elle préféra observer l’horizon étrangement vide. Il faut dire qu’à cette heure-ci, soit les personnes sont en cours, soit chez elles, ou en train de travailler… Mais aussi pour les plus fainéants, dormir jusque tard dans la matinée. Elle leva les yeux au ciel, réalisant que ses amis doivent faire partis de cette dernière catégorie. Le parc était vide, comme si tout était fait pour que ce moment soit rien à Sora et elle, pour que rien ne les dérange.

Apaisée par cette idée, sont attention fut attirée par le changement de position du jeune homme. Une main sur la hanche, sourire plus adulte aux lèvres, elle eut encore une fois l’impression que c’était une autre personne. Cependant, le ton utilisé la rassura, quoi que pour se qui est du contenu…

« Tu penses que nous sommes assez fous pour parler du "bon" vieux temps où, il faut le reconnaître, ne partagions presque aucun point commun? Ou peut-être devrais-je te complimenter sur tes sourires qui étaient si rares à notre rencontre? Sinon, je peux toujours te demander ce que tu deviens, comment la ville se porte depuis que j'ai disparu du jour au lendemain sans même prendre la peine de vous dire "au revoir" et revenir brutalement emménager ici? Honnêtement, te connaissant, tu aurais trouvé cela trop banal... Puis même, si ce n'est pas le cas, pour moi, ça l'est! »

Sylvia ne réagis pas tout de suite. Elle analysa le flot de parole qu’il lui avait envoyé, et s’auto persuada presque que c’était bien lui qui les avais débité. Cependant, il n’avait absolument pas faux, autrefois Sora l’agaçait plus qu’autre chose, comme s’il savait tout sur tout, comme s’il avait le remède miracle pour se sentir bien dans la vie… Elle adorait ses chansons, là n’était pas la question, mais pour ce qui est de la personne, c’était une autre histoire. A l’époque où Sylvia n’était qu’une boule d’émotion enfermée dans un corps en béton armé, elle ne laissait rien transparaitre. Elle essayait d’observer les autres pour essayer de percé leurs secrets, comme si ça allait l’aider à aller mieux. Elle voulait se persuader qu’elle était forte et que les autres – qui laissaient transparaitre leurs émotions – étaient faible. Elle comprit cela que récemment grâce à ses amis et surtout grâce à un travail psychologique. Il était plus qu’extraverti, elle était renfermée comme pas deux. Rien qu’avec cela, n’importe qui pouvait comprendre qu’ils ne s’entendraient pas.

Elle se mit à sourire plus franchement. Ironiquement, elle cru s’entendre, tout son flot de parole fit échos en elle, c’était exactement le genre de chose qu’elle disait encore aujourd’hui. Elle faillit presque oublier à quel point un monde les séparait à l’époque. Cela la troubla tellement qu’elle ne put réprimer un rire silencieux. D’une mauvaise humeur du à un professeur absent, elle est passée joyeuse en quelques temps juste par cette rencontre. Trouver cela banal ? Jusqu’ici, c’était loin d’être le cas et cela l’amusait, comme autrefois, le changement, elle adore ça ! Enfin, excepté quand cela la concernait directement mais c’est une autre histoire.

Elle leva les yeux vers Sora, enfin calmée mais gardant un micro-sourire aux lèvres, quand elle aperçut un sourire triste sur son visage, instinctivement celui de la jeune fille disparu aussi. Elle ne savait pas ce qui le rendait si triste, était-ce elle ? Était-ce parce qu’elle a trop changé ? Elle-même se trouvait trop changée… Elle l’observa du coin de l’œil passer derrière elle en continuant de parler. Elle n’aimait pas vraiment qu’on lui parle alors qu’on est derrière elle, mais elle était trop préoccupée par l’expression triste du jeune homme pour y faire réellement attention.

« Cela te dirait qu'on marche en parlant? J'ai envie de découvrir à nouveau le parc sous un œil un peu plus objectif. Peut-être que je pourrais pousser ton fauteuil, sauf si tu refuses toujours ce genre de proposition! Je me rappelle que tu étais soit trop fière pour qu'on te pousse, soit que tu voulais prouver que tu pouvais te débrouiller toute seule. Seulement, je sais bien que tu es autonome -peut-être même plus que moi avec mes deux jambes valides!- et je ne voudrais pas que tu abîmes tes jolis mains. Tu ne veux pas profiter et te laisser faire, chose totalement impensable il y a quelques années de ça. Te laisser faire, c'est drôle comme cela doit te paraître difficile, non? Oh! Et puis zut, cela fait 5 ans que l'on ne s'est pas vu, je vais pas te laisser gâcher mon plaisir de te détendre un moment! »

Sylvia était droite, bouche bée, c’est fou comme il pouvait la surprendre tout de même ! Elle n’a même pas eu son mot à dire, elle n’a pas eu le temps de le faire en réalité. Interloquée de l’analyse de l’homme sur les raisons de ses réticences à se laisser faire – qui étaient toute deux vraie – elle ne réalisa même pas qu’il avait déjà commencé à avancer. Dans sa tête, c’était le chao total ! Elle se répétât plusieurs fois le mot « quoi ? » avant de se secouer la tête pour essayer de tout mettre sur pause. Quelqu’un a pris Sylvia complètement en dépourvue. Non seulement c’était rare – quoi qu’on va finir par penser que ce n’est plus trop le cas – mais en plus c’est vers une personne qu’elle a connu il y a longtemps et qu’elle n’avait pas spécialement détesté mais pas apprécié non plus ! Elle regarda nerveusement autour d’elle pour voir si personne ne la voyait aussi… troublée. Rassurée sur ce point, elle réalisa enfin qu’il l’avait déjà emmenée assez loin du point de départ.

Un long souffle sortis de sa bouche comme pour évacuer toutes ses pensées qui ne faisaient que la troubler d’avantage. Se n’était pas un soupire d’agacement ou quoi que se soit de ce genre, non, juste d’évacuation. Analysant la fin de son speech, elle prit un peu mal la phrase disant que cela devrait paraître difficile, cependant elle avait été flattée que quelqu’un « d’avant » reconnaisse son autonomie et lui dise qu’elle a de jolies mains, même si elle est persuadée que c’est faux parce qu’abîmée par toutes ses années de volonté à se pousser quoi qu’il arrive. Alors elle sourit et déclara en le regardant par-dessus son épaule.

« J’allais refuser mais puisque tu te propose, il faut bien que tes jambes valides servent à quelque chose ! »

Ah ! Chassez le naturel, il revient au galop ! Ce n’était pas vraiment un ton cassant, ou froid, il était plutôt narquois, c’était plus pour l’embêter qu’autre chose. Elle fit mine alors de s’installer confortablement dans son fauteuil avant de se retourner pour prendre le sac plastique des mains de Sora.

« Désolée mais je prends ça le temps que tu me pousses, il frotte sur ma roue et le bruit m’agace… »

Se baladant maintenant dans les rues, Sylvia sentis un souffle chaud sur son visage, plus exactement un peu au dessus de sa joue. Elle tourna légèrement la tête et remarqua que la tête de Sora était à côté de la sienne, juste un peu au dessus. Gênée, elle regarda de nouveau devant elle. La jeune femme ne rougissait pas, il en fallait un peu plus pour ça, mais elle n’avait déjà pas l’habitude d’être poussée, encore moins d’avoir un visage masculin juste à côté du siens, elle reste une femme ! Toutefois, elle se risqua à quelques coups d’œil pour mieux détailler le visage de Sora. Elle se senti comme étrangement apaisée en le regardant, elle ne saurait dire si c’est à cause de ses traits d’homme ou si c’est son œil d’un magnifique émeraude qui la rendait comme ça. Elle arrêta de le fixer, honteuse, lorsqu’elle se rendit conte qu’il allait lui parler.

« Au fait, qu'est-ce que tu deviens depuis tous ce temps? Tu dois pouvoir me raconter pleins de choses qui ce sont passés pendant mon absence. Hum... D'ailleurs, j'ai entre-aperçu des locaux bizarres et mecs qui inspiraient pas confiance, mais surtout qui paraissaient atteints d'aucun handicap... Je trouve cette histoire louche. »

Ah oui… Avec tout ça, elle avait presque oublié que cela fait 5 ans qu’ils ne se sont pas vus. Avec tous les changements qui se sont opérés à la fois dans sa vie que dans celle de tous les Pacydniens, elle ne savait par quoi commencé… Quand finalement, elle optât pour commencer par ce qu’il trouvait louche. Elle essaya de le dire le plus facilement possible.

« Ah ces locaux là ? Même toi tu les trouves louches hein ? Mes amis ne veulent pas me croire quand je dis qu’il s’y trame des choses étranges. Officiellement, c’est un centre de recherche sur le handicap… Apparemment, ils chercheraient à trouver des remèdes pour les handicaps. Cela fais 2 ans que ça existe, aucun résultats concluant pour le moment. »

Elle avait décrit le centre de manière détachée, comme si elle ne croyait pas réellement ce qu’elle disait. Elle vérifia aux alentours s’il n’y avait personne de suspect avant de continuer.

« Officieusement, il y a suspicion de réseau mafieux. Pourquoi Pacydna, on en a aucune idée, mais c’est comme s’ils faisaient du trafic de cobaye. On n’a jamais revus toutes les personnes qui se sont portés volontaires pour certains tests. Une histoire bien glauque à laquelle les personnes lambda comme toi et moi devraient rester à l’écart. Même si j’avoue que cela m’intrigue, mon instinct de survis me dis de ne rien tenter. »

Elle laissa à Sora le temps de digérer ces informations avant de continuer.

« Aujourd’hui, des personnes valides viennent ici à la recherche d’un emplois, pour le cadre agréable ou par simple curiosité. Ici, les emplois d’aides à domiciles, d’infirmière, médecins, aides soignantes, tout ce genre de métiers d’aides à la personne, sont nombreux et ne demande que des candidats. Voilà, je dirais que se sont les plus gros changements notables dans cette ville ».

Sylvia marqua un temps de pause. Qu’allait-elle dire maintenant ? Parler d’elle ? Elle n’aimait pas faire ça et au vu de l’hésitation de Sora pour demander de ses nouvelles, elle comprit très vite qu’il redoutait la question « Et toi ? ».

Même si elle avait parus très neutre en racontant l’histoire principale de Pacydna, elle se sentait bien. Il marchait doucement, elle se sentait presque bercée sur ses trottoirs pourtant quelque peu bossus. Ce sentiment de bien être était très étrange chez Sylvia, s’autant plus avec une personne qu’elle a retrouvé que depuis quelques minutes, bien qu’elle l’ait connut 5 ans avant.

« Quant à moi, ma foi, rien n’a beaucoup changé ! J’ai eu mon bac il y a deux ans et j’ai entamé des études de sociologies bien que la psychologie m’intéresse aussi. Comme tu as du le souligner, j’ai bien parlé d’amis. J’en ai deux. Tu as bien changé, moi aussi, j’ai enfin réussis à en avoir, qui m’acceptent avec mon caractère. »

C’est un sourire où se mélangent une fierté et une tristesse qu’elle aborda à la fin de sa phrase. Se rendant conte qu’elle en allait dire plus qu’elle ne voulait, elle préféra regarder le ciel pour se calmée, légèrement embarrassée de ce qu’elle allait dire. C’est dans ces moments là qu’elle se demande où est passée la gamine froide, cassante et méfiante qu’elle était avant. Elle était tellement troublée qu’elle aurait préférée reprendre son masque de fer mais en même temps, elle n’en avait pas réellement envie. Voulant absolument se tirer de cette mauvaise passe, elle décida de dériver le sujet.

« J’ai bien sentis que tu voulais éviter la question, et que si tu ne voulais pas y répondre, tu pourra très bien me le dire... Mais… Et toi, ses 5 dernières années ? »

En vérité, cela la frustrerait de ne pas savoir, elle veut savoir pourquoi il est devenu si… Homme. S’il y a bien une chose qui n’avait pas changé, c’était sa curiosité sans égale. Elle veut savoir s’il a pensé une seule fois à Pacydna City pendant sa longue absence. Elle veut savoir pourquoi lui aussi avait disparu. Parce que même si elle ne l’appréciait pas spécialement, elle s’est sentie très seule du jour au lendemain, comme si elle avait été à nouveau abandonnée… Etrangement, elle voulait savoir s’il avait pensé à elle, si elle avait laissé une trace, même si elle n’a pas envie de savoir laquelle, elle voulait savoir… Si elle était réellement la seule à penser à eux, à lui, avec ce sentiment de solitude. Cela ne lui ressemblait peut-être pas, mais c’est comme si elle n’était pas elle-même depuis qu’elle l’a revu… Ou peut-être est-ce le contraire ? Elle ne le sait pas elle-même.
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